dimanche 26 mai 2013

Tout réside dans le choix.


http://open.spotify.com/track/10hvYG7FYHPO8MFiKkalma
"La portée des paroles est assez générale pour donner l'envie à tout le monde : ce qui est un pouvoir stupéfiant rappelons le, de pouvoir se reconnaître dans des comportements similaires."
Et si cette envie, de bouger, de vivre, n'était qu'un choix. Aussi intime soit-il, si cette appropriation, cette personnification des ondes sonores n'était qu'un déchiffrement personnel et non universel. Si nous ressentions tous la musique de façon différente, qu'en adviendrait-t-il ?

Admettons que notre acceptation de cette musique est personnel et penchons nous sur le pourquoi du comment. Comment ? Comment est-il possible que de si nombreuses têtes s'agitent sur des sons si inconnus, si perturbants, si extrêmes ? L'ambiance, la culture, l'ouverture d'esprit ? La drogue, la rage accumulé à revendre, le pétage de câble instinctif ?
Pourquoi instinctif d'ailleurs ? Pourquoi ce moment de communion, de folie, nous fait-il tant de bien ? Certainement le fait de partager justement, de ne plus se poser de questions, de ne pas avancer ou reculer, de vivre cet instant sans penser à celui qui le précède ou celui qui viens après.
Plus d'appréhensions, de peurs, d'envies, de comportements normalement humains, soyons libres. C'est étonnant de se dire que notre "relâchement" viens du fait que les autres sont relâchés.

Nous communions, pleinement. Nos gestes, nos cris, nos yeux qui se baladent dans cette salle pleine sans pouvoir les maîtriser. Les gouttes de condensation qui tombent, depuis nos boissons fraîches jusqu'à nos enveloppes de tissus. Nous, jeunes, cons, sommes pour quelque peu d'entre-nous capables de saisir dans un riff, une phrase, un rythme, et de connaître l'étendue des dégâts. C'est cette capacité à capter le bon du mauvais, à faire un choix, qui nous donne ce pouvoir. Il est simple, il est maîtrisé, mais une fois qu'on le sent on ne peux plus s'en passer.
Bien évidemment nous ne sommes pas Dieu, et comme cité plus haut nous sommes tous différents. Je pense qu'il existe une base commune mais chacun de nos choix, à cet instant et ceux d'après, nous rapprochent de certains et nous éloignent des autres.
Ce mouvement continuel et aléatoire est celui que nous partageons, que nous propageons. Et ne t'inquiètes pas nous n'oublions rien de qui à permit de construire les étages du dessous.

Nous sommes tous venus pour la même raison, regardons nous dans les yeux, nous le savons. A partir du moment ou ce choix est opéré, il n'y a plus de machine arrière. Nous avons pris un chemin ce soir. J'ai fait le choix de m'ouvrir à cette envie, d'en profiter et de la laisser me guider.
J'en arrive à découvrir différents lieux, qu'ils soient géographique ou psychologiques. Ces lieux, ces étendues vides de sens semblent pourtant se remplir quand, au coin d'une brise mouvementée, nous sourions ou frissonnons, tous ensemble.
Composer un geste en connaissant son effet sur une personne visée. C'est ça! Savoir, être certain que cette personne réagira de telle ou telle façon à notre proposition. Drôle de métier, qui tiens plus du shamanisme que des sciences chiffrées. Drôle de métier qu'est celui du "partageur", de donneur, de shaman. Un sentiment de contrôle, mais pas de puissance. Un goût amère de plaisir et de voyage à la fois, d'ici et d'ailleurs.

Faites-le, ce choix, rejoignez nous tous autant que vous êtes. Je ne sais pas trop comment il s'opère, il ne s'agit pas là de prendre la pilule bleu ou celle de couleur rouge. Clique à gauche, à droite, trouve ce qui te plait et rejoins ceux qui ont déjà passés le pas.
Mais lève toi et vas-y avec eux, peut importe ce que tu apprécies, apprécies-le avec ceux qui en ont fait leur religion.

A tout les êtres qui, cachés derrière leurs oeillères, ne regardent pas les couleurs qui composent les murs.
Seize The Day.

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